Encore une nouvelle fois, nous écrivons pour alerter et attirer l’attention des autorités et des populations de la gravité des dangers qui menacent la survie de la forêt de ndoga Babacar .
Ce poumon vert est depuis quelques années le point de rencontre de coupeurs de bois clandestins qui opèrent parfois avec la complicité de citoyens inconscients du rôle hautement important que jouent les arbres dans la protection et la survie de notre écosystème agressé en permanence par les impacts négatifs des changements climatiques.
La chute d’un arbre fait vaciller l’équilibre de tout un écosystème.

L’effondrement d’un arbre a toujours des conséquences dévastatrices sur la survie de la planète de ses occupants.
Á Ndoga Babacar, ce phénomène est devenu monnaie courante, ce malgré les efforts de l’équipe municipale et des soldats des eaux et forêts qui ne parviennent visiblement pas à barrer la route aux délinquants forestiers qui viennent généralement des pays frontaliers.

Ces personnes profitent allègrement de la porosité de nos frontières pour décimer nos forêts et mettre en danger les sources de revenus des populations: l’agriculture et l’élevage.
Voilà pourquoi il nous paraît urgent d’agir, pour sécuriser les ressources forestières, par un système de contrôle impliquant en première ligne les communautés.

La disparition des arbres, ces gardiens silencieux de notre planète, entraîne la perte de biodiversité, l’érosion des sols, la perturbation des cycles de l’eau, et contribue au changement climatique.

Nous ne pouvons plus rester silencieux face à cette tragédie environnementale.
Il est temps d’agir, de lever notre voix pour sauver ce qui reste de nos forêts.